La chute de Rune

Il fallait donner de très bonnes raisons à un oroka pour réussir à le faire monter sur un bateau. Heureusement pour Kadhaj, leur objectif poussait tous les membres de la tribu Kölan, y compris le Gosbuk (qui ordinairement refuse jusqu'à boire de l'eau), à vaincre leurs appréhensions pour se diriger comme un seul oroka vers la forteresse de Rune. Le trajet depuis la côte fut court, mais les embarcations prirent quand même un peu l'eau. Les orokaa n'ont jamais été de grands menuisiers.

Rune, assoupie...
Hier, la ville de Rune s'était endormie trop tôt. Alors que le soleil déclinait à l'horizon, une large troupe d'orques débarqua non loin de la forteresse de Rune. Profitant de l'effet de surprise, les enfants de Pa'agrio firent chanter leur Tselastaar retrouvé. Le cor, qui avait sonné il y a plusieurs jours dans la région de Gludio puis depuis Talgraak, plongea la garnison de Rune dans la terreur: ce cri qui déchirait l'air marin de la cité lui était destiné.
Les Runiens ne réagirent pas, enfermés chez eux. La garnison, elle, tenta de suite une sortie, aux portes de la forteresse. Et la sortie fut belle car plusieurs orques, y compris leur meneur, vacillèrent. Mais ce n'était pas sans compter sur le Gosbuk zu Kölan. Furieux, Padjil avait brûlé de mille feux et fait tomber une véritable nappe de flammes sur la troupe de gardes acculée contre les grandes portes du fort.

Le Gosbuk... tel que le décrivent les lâches qui ont fuit la forteresse avant la fin...
Alors l'acier frappa l'acier, et les portes de la forteresse se scindèrent en deux.
Tous commençèrent à fuir et seul un noyau dur d'Impériaux décida de résister. Nombreux, les orques enfoncèrent les différents niveaux de protection de la place forte jusqu'à atteindre son coeur. Là, les derniers incantateurs impériaux furent frappés de mutisme par les paroles malicieuses du Tseltahal Endoh, qui sait parler comme faire taire.
Rapidement, la nouvelle atteint la ville, puis l'Elmore, et enfin Aden où elle déclencha un véritable choc: Rune était tombée entre les mains des orokaa. Kadhaj, leur meneur Kölan, avait appelé la population à rester cloitrée chez elle, confiant à son second, Korhg zu Kölan, la responsabilité de maintenir la paix dans la ville.
Bientôt, le Kolankéh allait promulguer de nouvelles lois.

Rune, assoupie...
Hier, la ville de Rune s'était endormie trop tôt. Alors que le soleil déclinait à l'horizon, une large troupe d'orques débarqua non loin de la forteresse de Rune. Profitant de l'effet de surprise, les enfants de Pa'agrio firent chanter leur Tselastaar retrouvé. Le cor, qui avait sonné il y a plusieurs jours dans la région de Gludio puis depuis Talgraak, plongea la garnison de Rune dans la terreur: ce cri qui déchirait l'air marin de la cité lui était destiné.
Les Runiens ne réagirent pas, enfermés chez eux. La garnison, elle, tenta de suite une sortie, aux portes de la forteresse. Et la sortie fut belle car plusieurs orques, y compris leur meneur, vacillèrent. Mais ce n'était pas sans compter sur le Gosbuk zu Kölan. Furieux, Padjil avait brûlé de mille feux et fait tomber une véritable nappe de flammes sur la troupe de gardes acculée contre les grandes portes du fort.

Le Gosbuk... tel que le décrivent les lâches qui ont fuit la forteresse avant la fin...
Alors l'acier frappa l'acier, et les portes de la forteresse se scindèrent en deux.
Tous commençèrent à fuir et seul un noyau dur d'Impériaux décida de résister. Nombreux, les orques enfoncèrent les différents niveaux de protection de la place forte jusqu'à atteindre son coeur. Là, les derniers incantateurs impériaux furent frappés de mutisme par les paroles malicieuses du Tseltahal Endoh, qui sait parler comme faire taire.
Rapidement, la nouvelle atteint la ville, puis l'Elmore, et enfin Aden où elle déclencha un véritable choc: Rune était tombée entre les mains des orokaa. Kadhaj, leur meneur Kölan, avait appelé la population à rester cloitrée chez elle, confiant à son second, Korhg zu Kölan, la responsabilité de maintenir la paix dans la ville.
Bientôt, le Kolankéh allait promulguer de nouvelles lois.